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Ten Ten a commencé à peindre dès l’âge de 8 ans. Aujourd’hui, âgée de 15 ans, elle est considérée comme l’une des meilleures illustratrices parmi les jeunes de Virlanie. Elle s’est déjà vu remettre plusieurs prix et récompenses lors de compétitions de peinture l’école ou en dehors de l’école.

Avec le recul, elle réalise combien la peinture l’a aidé – et l’aide encore – dans le long chemin qu’est celui de la résilience et de la reconstruction personnelle d’une enfant qui comme elle, a vécu dans la rue.

Tous les jeunes de Virlanie ont l’opportunité, comme Ten Ten, de s’adonner à une pratique artistique. Le Centre SiBuHi pour la Créativité et le Développement propose aux enfants des ateliers d’arts visuels, d’arts de la scène, ainsi que différents sports. La pratique régulière de ces activités leur permet de découvrir leurs talents, de gagner confiance en eux et d’exprimer leurs émotions, ce qui a des répercussions positives sur tous les aspects de leurs vies.

Les vertus thérapeutiques de la pratique artistique

« Quand je suis triste, j’aime peindre des paysages. Quand mon frère était encore vivant, nous avions l’habitude de nous promener ensemble à la recherche de paysages intéressants à dessiner. », explique-t-elle.

Ces temps-ci, Ten Ten a du mal à aller à l’école. Parce qu’elle à l’esprit trop occupé, elle n’arrive pas à se concentrer sur ses devoirs. Ten Ten bénéficie de cours de soutien au Centre Magellan pour l’y aider. D’après sa professeure, Ten Ten a une capacité d’attention limitée et il est difficile pour elle de se concentrer. Mais le fait qu’elle suive des séances d’art thérapie devrait l’aider à mieux gérer son attention et son stress.

Quand elle peint, Ten Ten à l’esprit en paix et parvient à se concentrer pendant plusieurs heures pour achever son œuvre.

D’après sa psychologue, Ten Ten a du mal à faire le deuil de son frère et vit dans ses souvenirs d’enfance. L’art comme thérapie est aussi un moyen pour elle de dépasser ses idées noires.

Ten Ten, malgré ses difficultés personnelles, tire fierté et espoir de son talent artistique. Elle est fière de nous dire : « Mes tableaux sont souvent exposés dans des lieux comme des hotels. Notre professeur d’art au Centre SiBuHi, Monsieur Bernard, m’a demandé de peindre un nouveau tableau, et je l’ai fait avec plaisir. »

« Les classes de peinture de Monsieur Bernard m’ont beaucoup appris. J’aimerais devenir peintre plus tard. », ajoute-t-elle.

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